I'LL WAKE UP IN HEAVEN AND RUN TO FIND YOU

maynard, sofia.
" citation. "

nom(s) ► maynard. prénom(s) ► sofia. la jeune femme est d'origine grecque. âge ► vingt-six ans. date et lieu de naissance ► 14 mai à fira, santorin. statut social ► célibataire. traits de caractère ► écrire ici. groupe ► back to old times.

▹ MAKE A MEMORY.

Elle a toujours été passionnée par la cuisine et ce, dès son plus jeune âge. Ce sont ses parents qui lui ont donné le goût de la cuisine alors qu'elle n'était une enfant. La pièce de la maison où elle passait le plus clair de son temps était bien évidemment la cuisine. C'était une touche-à-tout et avec l'aide de sa mère, elle concoctait les meilleurs plats du quartier. ◊ Elle est très douée au poker. Quasiment imbattable, ce qui en énerve plus d'un. ◊ Elle est gérante d'un magasin de produits de beauté au Green Arc, la galerie marchande. Elle y a consacré la majeure partie de son temps, et en est aujourd'hui assez fière. Mais son acharnement au travail n'était pas du goût de tout le monde. En effet, ceci lui a coûté, entre autres, sa relation avec un certain Jacob Terrell qu'elle continue pourtant à côtoyer. ◊ Elle n'a d'ailleurs jamais été très douée pour les relations amoureuses. Elle rêve d'un amour aussi ardent que celui de ses parents. ◊ La famille est quelque chose de très important à ses yeux et une valeur sûre. ◊ La jeune femme croit qu'elle sait parler espagnol, alors que tout ce qu'elle dit ne signifie absolument rien, ce sont des mots tout droit sortis de son imagination débordante. ◊ Elle sait manier un fusil mieux que personne. ◊ Elle n'aime pas parler de ses échecs, de ses déceptions amoureuses. Elle n'aime pas être en position de faiblesse et ne se laisse donc jamais marcher sur les pieds.

▹ WE WERE BORN TO DIE.

Elle ne comprend pas les décisions du maire. Pourquoi vouloir priver les habitants de la ville de ce dont ils dépendent aujourd'hui? Les voitures, les boîtes de nuit, les grands hôtels... Elle n'est évidemment pas totalement contre ce plan, cette idée ne la révulse pas mais elle trouve ça un peu radical. Elle ne sait pas si elle pourra s'habituer à ce nouveau mode de vie. Elle voit déjà les gens autour d'elle changer de comportement et agir comme de bons petits citoyens. Elle n'est pas si facile à amadouer, il faudra du temps et de l'espoir. Et beaucoup, beaucoup de persévérance.

quelques informations:

▹ SOMEBODY THAT I USED TO KNOW.

Lovée dans les bras de son bien aimé, la jeune femme l'observait silencieusement... cet être dont elle était follement amoureuse. Les battements de son cœur l'apaisaient. Elle ne pouvait plus se passer de lui. Cela faisait un peu plus d'un an qu'ils avaient décidé de former un couple et ils étaient fous, tellement fous l'un de l'autre. Elle avait tenté de le réveiller à maintes reprises, mais il avait clairement le sommeil lourd. Elle attrapa alors un stylo qui se trouvait là sur la table de chevet et traça une moustache, du moins ça y ressemblait, sur le visage du jeune homme. Elle sentit son visage se crisper et ne put s'empêcher de rire. Au fond, elle n'était qu'une grande enfant. Elle jeta le stylo au sol, et fit mine de dormir. Il ouvrit alors les yeux, déposa un baiser sur la tête de Sofia et se dirigea vers la salle de bain. Il en sortir aussi vite qu'il y était entré. « Oh, tu vas me le payer! J'espère juste que ce n'est pas de l'indélébile. » Il se saisit alors du tube de dentifrice gisant sur la commode et avança d'un pas décidé jusque dans la chambre où il observa silencieusement sa bien aimée qui, les paupières closes, ne bougeait pas d'un centimètre. Il n'était pas si naïf. Il s'approcha alors d'elle et la jeune femme sentit sa présence. Elle savait très bien qu'il n'allait pas la laisser s'en sortir comme ça, mais elle ne réagit pas jusqu'à ce qu'elle sente le danger s'approcher. « A ta place, je n'oserai pas. » dit-elle sans pour autant ouvrir les yeux ou essayer de fuir. Il se tenait au dessus d'elle, un grand sourire aux lèvres prêt à se venger. Il avait l'air ridicule avec cette moustache sur le visage. Si elle croyait qu'il allait rester là sans rien faire, elle se mettait le doigt dans l'œil. Son visage n'était plus qu'à quelques centimètres de celui de la belle qui posa un doigt sur la bouche du jeune homme dessinant délicatement le contour de ses lèvres si parfaites dont elle avait parfois bien du mal à se détacher. Un sourire taquin se dessina sur son visage. Le connaissant, elle savait très bien qu'il n'abandonnerait et essayait tant bien que mal de tourner la situation à son avantage. Il s'approcha alors d'elle et déposa un tendre baiser sur les lèvres de la jeune Maynard. Elle se détacha de son étreinte et se leva en direction de la salle d'eau. Il laissa tomber le tube de dentifrice sur le lit, la suivit, se plaça derrière elle, entoura sa taille de ses bras protecteurs et posa sa tête sur l'épaule de la jeune femme qui ne put s'empêcher de lâcher un rire des plus sincères quand elle croisa le regard de son amant dans le miroir. « T'es ridicule comme ça. Promets-moi de ne jamais te laisser pousser une moustache. » ajouta-t-elle alors qu'il lui lançait un regard noir. Il se rapprocha de la baignoire et attrapa le pommeau de douche qu'il pointa vers elle. Elle plaça son doigt devant son visage lui interdisant de mettre à exécution l'idée qui lui trottait dans la tête. Il ne l'écouta bien sûr pas et elle se retrouva plantée au milieu de la salle de bain, toute trempée. Ils finirent par inonder toute la pièce et passèrent ainsi toute la soirée à nettoyer l'appartement de fond en comble. Certainement pas ce qu'ils avaient prévu, mais la jeune femme se sentait bien, là, à ses côtés. Elle n'avait jamais été aussi heureuse.

« J'ai quelque chose à te demander. » Il s'avança d'un pas mal assuré et pourtant, il semblait déterminé à obtenir ce qu'il souhaitait. Et ici, il ne demandait qu'une promesse. Une simple promesse. La jeune femme esquissa un sourire avant de lever les yeux de l'écran de son cellulaire suite à l'intervention de l'homme qui se trouvait être son petit ami. « Un message ? Qui était-ce ? » Il fronçait les sourcils espérant faire pression sur la jeune femme afin de savoir qui était cette mystérieuse personne qui, depuis plusieurs minutes qui semblaient être une éternité, pouvait bien mettre sa bien-aimée dans un état pareil. « Oh personne. Une connaissance. Tu ne veux pas savoir. Alors tu souhaitais que je te fasse une faveur si j'en crois mon bon sens ? » Elle posa son portable sur la table basse et attrapa un magasine posé là, qu'elle commença à feuilleter sous les yeux ébahis de son amant. Ce serait mentir que de dire que la jeune femme n'était pas une personne attentive, mais elle ne pouvait tout simplement pas s'asseoir là, en face de son interlocuteur, le regarder dans les yeux et l'écouter parler durant des minutes entières. « Oui, une connaissance. » Il se décida enfin à la rejoindre sur le canapé avant de la déshabiller du regard. Elle releva la tête. « Je t'écoute, dis-moi tout. Je vois bien que quelque chose te dérange. » Il se leva brusquement du canapé, fit les cent pas dans la pièce et d'un revers de la main, fit tomber un cadre photo - une photographie du jeune couple lors de l'une de leurs nombreuses soirées en amoureux - sur son passage. « Tu as le culot de me demander ce qui me dérange alors qu'on a discuté de ce problème des centaines de fois. » Elle jeta son magazine et se leva, prête à ramasser les débris de verre, mais il l'attrapa par le poignet la forçant à lui faire face et l'écouter. « On se voit à peine, tu passes ton temps au boulot et dès que tu rentres, le première chose que tu fais, c'est d'aller te coucher. Tu sais qu'on ne peut plus continuer comme ça. Tu mets ton boulot avant moi et je ne peux pas rester là à ne rien dire et à te regarder t'éloigner de moi chaque jour un peu plus. » Elle savait très bien qu'au fond il avait raison, mais elle ne pouvait tout laisser tomber. Elle avait bâti son entreprise, elle était l'heureuse propriétaire d'une boutique spécialisée dans les produits de beauté et les affaires marchaient plutôt bien. Cela lui avait valu pas mal de nuits passées dans la boutique, loin de son petit ami, mais elle avait réussi. Sauf qu'à présent, elle se rendait compte qu'elle le perdait. « Je suis désolée, tellement désolée. » Les larmes au bord des yeux, elle s'approcha de lui et posa sa tête sur son torse l'entourant de ses bras fragiles. Il resta immobile, les bras le long du corps pendant quelques minutes et se résigna à la prendre dans ses bras. Il ne la laisserait pas s'échapper.

« J'arrive pas à y croire. Dis-moi que tout ça n'est qu'un cauchemar. Dis-moi que je ne t'ai pas trouvé dans les bras de ma petite sœur. Dis-moi que c'est un cauchemar! Qu'est-ce que t'attends? Jacob! Dis quelque chose, bon sang! » Yeux rouges, larmes ruisselant sur son visage, frappant le torse de son interlocuteur de ses faibles poings, la jeune femme ne voulait pas croire que Jacob avait eu la mauvaise, très mauvaise idée de coucher avec la jeune sœur de sa petite amie. Il passa une main sur son visage ne sachant plus où donner de la tête. Il ne l'avait jamais vu dans un état pareil. Elle qui, d'ordinaire, était si calme, si douce. Il ne s'attendait tout de même pas à ce qu'elle lui saute dans les bras? Elle se laissa tomber le long du mur pleura toutes les larmes de son corps. Elle s'était promise de ne jamais avoir à verser des larmes pour un homme mais elle ne pouvait réfréner son chagrin. Il vint se poser à ses côtés, elle l'ignora. Il approcha lentement sa main de celle de Sofia qui la retira d'un geste brusque. « Ne me touche pas. » hurla-t-elle, accentuant chacun de ses mots. Il se leva, vida d'une traite le verre de scotch se tenant sur la table basse et l'obligea à se relever. Elle resta plantée là, les yeux dans le vide, incapable de dire ou de faire quoique ce soit. « Je te l'avais dit! Combien de fois t'avais-je répété que ton acharnement au travail allait me pousser à bout, allait ruiner tout ce que nous partagions?! » Elle ne pouvait en croire ses oreilles. Elle lui asséna une gifle en pleine figure, le fusillant du regard. « Tout ce que nous partagions? Tu as une définition bien plus large du partage que moi. Quand je parlais de partager plus de choses, je ne te parlais pas des draps de ma sœur, je ne te parlais pas de Callie, merde! » Elle s'avança dans le couloir, posa une main sur la poignet de la porte d'entrée alors que Jacob attrapait son autre main. Elle baissa la tête et laissa une autre larme perla sur ses joues humides. Elle prit une grande inspiration. « Tu n'auras plus à t'inquiéter pour moi et notre relation désormais. C'est fini. » Elle eut bien du mal à se détacher de son emprise. Une semaine plus tard, voyant qu'elle ne pouvait passer à autre chose, elle décida sur un coup de tête de lui rendre visite, voir où tout cela les mènerait. Quelle ne fut pas sa surprise quand la personne qui vint ouvrir la porte de son appartement n'était autre que Callista, sa jeune sœur! Son sac à main lui glissa des mains et tout son contenu s'en échappa. Elle entendit la voix de Jacob parvenir de l'intérieur de l'appartement et elle fit aussi vite que possible pour ramasser les objets qui traînaient au sol. Callista ferma la porte sans adresser un dernier regard à son aînée. Alors qu'elle était sur le point de ramasser le dernier objet, la porte de l'appartement s'ouvrit de nouveau et un pied vint se poser sur ledit objet qui n'était autre qu'un bout de papier sur lequel était griffonné le numéro d'un jeune homme que son amie voulait absolument qu'elle rencontre pour oublier Jacob. Elle leva la tête. Jacob. Il le ramassa et attendit que Sofia lui fasse face. Ce qu'elle fit immédiatement. Elle tendit la main vers le petit bout de papier mais il leva le bras pour qu'elle ne puisse l'atteindre. « Je peux le récupérer? » Elle se dressa sur la pointe des pieds, en vain. Il n'était pas décidé à lui rendre le bout de papier. Elle lui flanqua une nouvelle gifle avant de disparaître dans le long couloir qui menait à la sortie. Il jeta un coup d'œil au papier, le chiffonna. « Quel con! » Il asséna un coup au mur avant de rentrer dans l'appartement.