(N°2305) when you hold me like you do, it feels so right (r.)

when you hold me like you do
it feels so right, i start to forget
how my heart gets torn

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La journée avait été des plus éprouvantes, entre la recherche de la robe parfaite pour le jour J, le choix des compositions florales, le traiteur, mais surtout d'entendre à tous les coins de rue ô combien le retour de Mason Ainsworth en ville était agréable. Avery avait juste envie de rester enfoui dans son lit le temps que le véritable maire reprenne ses responsabilités et que Mason quitte définitivement la ville. Aujourd'hui elle avait trouvé à nouveau le bonheur dans les bras d'un autre homme, elle était sur le point de se marier, elle ne voulait pas qu'il vienne mettre la zizanie encore une fois dans sa vie. Mais elle était surtout effrayée à l'idée de ce qu'elle pourrait ressentir si ils étaient amenés à se revoir. C'est pourquoi elle s'investit pleinement dans les préparatifs du mariage, lui permettant de ne pas penser à Mason mais négligeant peut-être la chose principale, être aux côtés de son fiancé. Elle jeta un coup d'oeil à son poignée droit pour regarder l'heure alors qu'elle empruntait le couloir la menant à son appartement. Il était plus de vingt-trois heures, son rendez-vous autour d'une bonne bouteille de champagne avec quelques amies avait duré plus longtemps qu'elle ne le pensait, oubliant totalement de prévenir Ari de son retard. Elle ouvrit timidement la porte, la refermant aussitôt d'un coup de coude. Le bruit de la télévision résonnait dans les pièces, il était certainement devant un match de football ou de rugby. Il lui pardonnerait ainsi son retard plus facilement. Elle accrocha son manteau au porte-manteau qui trônait dans l'entrée et y déposa à ses pieds son sac. Avachi sur le canapé du salon, concentré sur l'écran, elle se faufila en douceur à ses cotés venant l'embrasser tendrement sur la joue. « Je suis désolée de mon retard, je n'ai pas vu l'heure passer. Puis tu sais comment sont les filles, difficile de partir quand elles ont commencé à parler potins. » dit-elle tout en prenant son regard attendrissant et venant caresser du bout de ses doigts le bras d'Ari.